31 mars 2006

Jean-Pierre Raffarin a dit :


- "Les jeunes sont destinés à devenir des adultes"

- "L'avenir est une suite de quotidiens"


- "Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints"


- "Je vous recommande la positive attitude"


- "La France est forte quand c'est une force qui va et qui sait où elle va"


- "La Marseillaise sera d'autant moins sifflée qu'elle sera entonnée par tous"


- "Le citoyen est un piéton de la République"


- "Un peuple qui doute n'est pas un peuple qui marche"


- "La politique, ce n'est pas un sport, ce n'est pas une équipe contre une autre: on est tous l'équipe de France"


- "A force de penser au pluriel la politique, certains ont oublié le singulier de la France"


- "Merci (à Bernadette Chirac) de nous montrer que la victoire n'est pas facile, qu'elle se gagne étable par étable, commune par commune"


- "Il faut mettre en place la République du bon sens"


- "Il y avait un projet de loi qu'on a arrêté à temps. C'était : quand on ne travaillera plus le lendemain du jour de repos, la fatigue sera vaincue"


- "L'Europe à laquelle nous devons penser demain, ce n'est pas l'Europe d'hier"


- "Ne soyons pas frileux, ne soyons pas frigides" avec l'Europe


- "Mon oui est plus qu'un non au non"


- "Je ne suis pas énarque, je parle directement comme je suis"


- "Je n'aime pas beaucoup ne pas être dans le logiciel central de moi-même"


- "Est-ce que j'ai l'air d'un psychosé ?"


- "J'ai mes rondeurs mais j'ai mon énergie"


- "Je suis le pilote de l'Airbus gouvernemental"


- "Je ne travaille pas pour moi, je n'ai pas un ego hypertrophié"


- "Il faut sauter des haies et finalement, je saute les haies les unes après les autres"


- "On annonce toujours mon départ pour la semaine prochaine. Finalement j'ai quelque résistance"

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George W. Bush a dit :


- Nous sommes prêts pour tout événement imprévu qui peut ou ne peut pas se produire.

- La vaste majorité de nos importations vient de l'extérieur du pays.


- Si nous ne réussissons pas, nous courons le risque d'échouer.


- Une faible participation est une indication que moins de gens sont allés voter.


- Ce n'est pas la pollution qui attaque l'environnement, ce sont les impuretés dans notre air et notre eau qui en sont responsables.


- Le futur sera meilleur demain.


- Pour la NASA, l'espace est toujours une haute priorité.


- Je crois que Dieu a créé le monde. Et je pense que nous sommes en train de découvrir plus et plus et plus comment c'est actuellement arrivé.


- Je pense que nous sommes d'accord: le passé est terminé.

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Statistiques...


Reçu par mail :

Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la terre, ce village serait ainsi composé :

57 asiatiques
21 européens
14 américains (Nord, Centre et Sud)
8 africains

Il y aurait :

52 femmes et 48 hommes
30 blancs et 70 non blancs
30 chrétiens et 70 non chrétiens
89 hétérosexuels et 11 homosexuels
6 personnes posséderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA
80 vivraient dans des mauvaises maisons
70 seraient analphabètes
50 souffriraient de malnutrition
1 serait en train de mourir
1 serait en train de naître
1 posséderait un ordinateur
1 (oui, un seulement) aurait un diplôme universitaire

Si on considère le monde de cette manière, le besoin d'accepter et de comprendre devient évident.

Prenez en considération aussi ceci :

Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de santé que de maladie, vous êtes plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.

Si vous n'avez jamais été dans le danger d'une bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, l'étau de la faim, vous êtes mieux que 500 millions de personnes.

Si vous pouvez aller à l'église sans peur d'être menacé, torturé ou tué, vous avez une meilleure chance que 3 milliards de personnes.

Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête et un endroit pour dormir, vous êtes plus riche que le 75% des habitants de la terre.

Si vous avez de l'argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie dans une petite boite, vous faite partie du 8% les plus privilégiés du monde.

Si vous parents sont encore vivants et toujours mariés, vous êtes des personnes réellement rares.

Si vous lisez ce message, vous venez de recevoir une double bénédiction, parce que quelqu'un a pensé à vous et parce que vous ne faites pas partie des deux milliards de personnes qui ne savent pas lire.

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Loyauté...


Reçu par mail :

Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.

Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.

Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de coeur et chaque déception, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.


Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour ".

Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.

J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.

J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.

Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?".

Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j'ai attendu.

J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.

J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n'était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.

Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.

Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.

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Intimidation


L’histoire suivante est véridique (ceux qui veulent vérifier peuvent s’adresser aux affaires maritimes canadiennes, l’incident s’est passé en Octobre 1995).

Transcription d’une communication radio entre un bateau de la US Navy et les autorités canadiennes au large de Newfoundland...

Américains : Veuillez vous dérouter de 15 degrés Nord pour éviter une collision. A vous.

Canadiens : Veuillez plutôt vous dérouter de 15 degrés Sud pour éviter une collision. A vous.

Américains : Ici le capitaine d’un navire des forces navales américaines. Je répète : veuillez modifier votre course. A vous.

Canadiens : Non, veuillez dérouter, je vous prie. A vous.

Américains : ICI C’EST LE PORTE AVIONS USS LINCOLN, LE SECOND NAVIRE EN IMPORTANCE DE LA FLOTTE NAVALE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE. NOUS SOMMES ACCOMPAGNES PAR 3 DESTROYERS, 3 CROISEURS ET UN NOMBRE IMPORTANT DE NAVIRES D’ESCORTE. JE VOUS DEMANDE DE DEVIER DE VOTRE ROUTE DE 15 DEGRES NORD OU DES MESURES CONTRAIGNANTES VONT ETRE PRISES POUR ASSURER LA SECURITE DE NOTRE NAVIRE. A VOUS.

Canadiens : Ici, c’est un phare. A vous.

Américains : silence...

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Contrat Tacite Des Gens Qui Dorment


Ce texte a été lu à l'antenne de Radio Ici et Maintenant.
Il a été reçu la veille par la rédaction, de source non-identifiée, mais peu importe... ici, le son (3,6 Mo) .

Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.

Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien

Mes chers amis,

Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité.

Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants,

2) J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,

3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,

4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients,

5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,

6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,

7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale,

8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte,

9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer,

10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,

11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront,

12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,

13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive,

14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures,

15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet,

16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète,

18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale,

19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,

20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence,

21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,

22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,

23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,

24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,

25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques,

26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,

27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine,

28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger,

29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,

30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer,

31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,

32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,

33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.

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27 mars 2006

Fédération Internationale des Gros Branleurs.


Attention, ce qui suit n'est pas simplement une boutade, c'est profondément sérieux !

Le 3 mars 2006, Manu LARCENET, par ailleurs excellent dessinateur de BD, exprime sur son blog ce qui, depuis mes désillusions militantes, est le fond de ma pensée, avec des mots que je n'aurais pu mieux trouver.

Je ne peux donc faire autrement que de le citer :


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Le radicalisme… Quelle étrange idée…

L’autre jour, pendant une séance de dédicaces, un gamin au demeurant fort sympathique, vient me voir avec un bouquin à signer. Il portait un tee-shirt «Straight-Edge»… Pour les moins au courant d’entre vous, le Straight-Edge est une sorte de mouvement bien implanté dans la musique hardcore qui vise à vivre le plus sainement possible en évitant toute compromission avec le maudit système pourri de merde. A savoir pas de cigarettes, pas de drogues, pas d’alcool, pas de sexe sans sentiments (ah ah !!), pas de bouffe venant des animaux... Bref, un programme de mormon neurasthénique peu funky au-delà du raisonnable.


Pendant que j’obtempère à sa requête (à savoir lui dessiner Bill Baroud en punk… Ils s’interdisent visiblement aussi d’être originaux, les Straight-Edge!), il me branche :


« Pourquoi on trouve tes albums dans les grandes surfaces ? »


« Bin… je sais pas trop… - répondis-je - Pour que les pauvres puissent les lire dans les rayons, peut-être… » ironisai-je, excluant par là, la possibilité d’entamer un débat socioculturel qui, vu mon état de fatigue du moment m’aurait été fatal.


Quelle erreur. J’ai eu droit à tout. De la menace que font planer les grandes entreprises sur les libertés individuelles jusqu’aux droits syndicaux bafoués par les tenants de la grande distribution, en passant par la disparition programmée des commerces de proximité, de l’artisanat, et probablement même, par contrecoup et à longue échéance, la disparition totale de l’Homme sur la planète…


Comprenons-nous bien : je suis assez d’accord avec cette analyse ! Je suis intimement persuadé que le commerce, l’industrie et les politiques les favorisant sont des plaies qui entraînent le Nord à étrangler le Sud. Je suis tout à fait certain que le l’ultra capitalisme va se casser la gueule exactement comme le Communisme, certes pour des raisons différents, mais avec la même violence. Que les différences entre pays riches et pays pauvres sont indécentes, obscènes et intolérable à tout esprit autre que celui d’un présentateur d’M6. Que le cynisme occidental vis-à-vis du reste du Monde sera sans doute fatal et qu’il contribue, en tout cas, à exacerber la colère et la rancœur de ceux qui n’ont rien. Et plus que tout, je tiens pour certain que le racisme c'est mal!

C’est dire si je suis un mec bien!


Malgré cette plateforme commune qui aurait dû, convenons-en, nous faire rester l'un et l'autre sur des banalités de bon aloi, le jeune homme poursuivit ...


« Tu dois montrer l’exemple : tu es connu ! Il faut te servir de cette notoriété ! C’est une responsabilité ! »


Un silence gênant s’ensuivit. Je dois avouer que la moutarde me monta alors au nez.


« Sinon quoi ? » dis-je…


« Bin… Sinon tu n’es pas en accord avec ce que tu dis… »


J’avais envie de lui dire que ce qu’il avait dû lire sur moi à droite à gauche n’étaient que larges fumisteries! Que je ne fais partie que d’un seul mouvement : celui des gros branleurs. Puisqu’on peut me lire dans les journaux, ça signifierait que ce que je dis a de l’importance ? Que je suis un type réfléchi ?! Ah ah ! Parce que j’ai une « notoriété », je devrais servir d’exemple ? Allons, soyons sérieux ! Si je pars du postulat que moi, simple occasionnel des média, je dis plein de conneries à longueurs de temps, que dire donc des gens dont c’est le métier !


Et je parle ici des médias à dessein car ce jeune homme ne me connaît ni d’Eve ni d’Adam ! C’est-à-dire, pour simplifier, qu’un type avec qui je n’ai jamais échangé la moindre parole, avec qui je n’ai jamais été proche, qui ne me connaît que par mes livres (dans lesquels je raconte des histoires !), par ce blog ( qui ne reflète que ce que je veux bien montrer ) et par quelques média, vient me susurrer à l’oreille que je ne suis pas en accord avec moi-même ?! Ah ah !


Je suis faillible, feignant, résigné, incapable d’aligner deux arguments qui se tiennent, inconstant et contradictoire. Je refuse qu’on m’impose, même par ricochet, un quelconque système de valeurs, et j’essaye, dans la mesure du possible, de garder le mien pour moi… Parce que, la morale, hein, c’est un peu comme les slips : ça ne se partage pas, on en a besoin, mais parfois, après de longues journées d’usage, ça pue l’enfer ! Alors la mienne, j’ai l’humilité de la garder pour moi.


Et puis ça aurait servi à quoi de lui faire remarquer que son futal de sport était probablement cousu par des enfants en Malaisie, ou que l’argent qu’il venait de dépenser pour ses albums allait certainement, après de multiples et obscurs détours, s’entasser dans les poches des actionnaires de multinationales meurtrières ?


Il aurait fallu lui expliquer l’horrible résignation qui m’étreint face aux tragédies répétées, qui m’évite me coller une balle dans la bouche quand j’écoute France Info. Il aurait fallu lui faire comprendre qu’il faut être sacrément au point dans sa tête et à sa place dans le monde pour avoir l’arrogance de venir me dire comment faire pour être cohérent avec ce que LUI imagine!!


Il aurait fallu lui expliquer que le Straight-Edge, sous des dehors potentielements séduisants par son extremisme, n’était ni plus ni moins qu’une forme de retour à « l’ordre moral », justement ce qu’ils prétendent combattre… Il aurait fallu lui expliquer l’extraordinaire imposture qui consiste à donner des leçons à son voisin. Parce qu’il n’est pas tout à fait comme on voudrait ou parce qu’on est persuadé qu’il « pense faux »… Quand, comme moi on fait partie des gros branleurs, il est bon, parfois, aux soirs d’exaltation, d’éviter de faire chier le monde en lui expliquant comment vivre, de garder un peu d’humilité.


Il faudrait laisser (sans illusion) aux philosophes, aux intellectuels, aux élites de tout poil, aux Guevara de salon et aux Malcolm X du clavier, le soin d’être intelligents, brillants, grandioses, novateurs… Gardons pour nous, les gros branleurs, les petites choses de la vie qu’ils sont incapables même de distinguer, tout occupés qu’ils sont à théoriser sur l’attitude à avoir impérativement, si on veut être un type bien.


Ce môme a dû penser que je le méprisais… je l’ai vu sur son visage. Il a dû penser que j’étais un traître, un infâme, un pourri, un vendu au grand capital (ce que je suis probablement, par ailleurs et selon ses critères !). Il a dû me maudire, peut-être même avec raison, sait-on jamais ?


En fait, je l’aimais bien. A aucun moment je n’ai ressenti la moindre once de mépris vis-à-vis de lui…
C’est vrai, j’éprouvais une sorte de reconnaissance. Il était concerné par la marche du monde, passionné, enfin bref, il était ce que je n’étais pas ou plutôt que je n’étais plus : un radical. Pas de concession, pas de compromission… Enfin, rien qui ne soit trop voyant ! Parce que, bien sûr, la compromission est inhérente à la promiscuité humaine, mais il ne faut pas trop le dire... Je l’aimais bien quand même, moi, ce type qui essayait de m’apprendre à penser, du haut de son mètre soixante dix de sagesse juvénile… Juste, on n’a pas la même façon de voir la vie ! Et si la mienne est certainement moins « engagée » que la sienne , elle présente tout de même pour moi un avantage considérable : c’est la mienne et elle me va !

Puisque, de toute façon, quand je ne dis rien, je me le reproche, et quand j’ouvre ma gueule, ce sont les autres qui me le reprochent, alors je te propose ami branleur, frère pauvre type, de rejoindre la Fédération Internationale des Gros Branleurs. La charte c’est :


« Ne pète pas plus haut que ton cul et ne fais pas trop chier tes voisins, ils sont peut-être moins cons que toi. »


Sous cette bannière, je suis certain que nous formerons un large mouvement populaire et nous montrerons aux élites que, bon, c’est bien gentil leurs conneries, le consensus stupide autour du radicalisme, la vénération du moralisme psycho rigide, la prédominance de l’éthique à sens unique, le trou du cul tout serré, le politiquement correct, la morale et tout ça...


Mais que bof, en fait, on s’en branle.


PS : ami, si tu veux faire partie de la Fédération Internationale des Gros Branleurs, télécharge le logo ci-dessus et mets-le sur ton site, ton blog, le journal de ta ville, de ton école, à l’arrière de ta bagnole ou de ta sœur, chez ta boulangère, fais le passer à tes amis ou fais-le toi tatouer sur le cul. Et si on te demande « Mais… quel est exactement le concept ? », tu n’as qu’à répondre « On s’en branle ».


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Ce manifeste circule largement sur le net actuellement et je ne peux que vous à encourager à le reprendre à votre tour (si toutefois vous en avez saisi l'aspect profond au-delà de l'ironie, sinon, relisez-le encore et encore...).

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